La plupart des textes qu’on lira ici ont déjà été publiés. Ils sont livrés tels quels, certains sont légèrement remaniés. Au-delà (ou à cause) de leur très grande hétérogénéité (journal intime, mise au point, intervention, article, extrait de roman, de catalogue, carnet, fiction, communiqué de presse, conférence…), des redondances peuvent apparaître. Des passages s’opèrent, des thèmes se dessinent, s’entrecroisent, un système de renvois et d’échos se met en place. C’est aussi que tous ces apartés renvoient plus ou moins directement à un travail effectué sur l’image, depuis maintenant dix ans, qu’ils l’accompagnent d’une façon ou d’une autre, disséminés au-dehors en une sorte de contrepoint discret. Ce dehors étant tout ce qui fait la relation sociale d’un artiste avec un réseau de déterminations ponctuelles (publications, colloques, expositions, critiques, rencontres amicales, presse, voyages…). Ces écrits de circonstance sont présentés ici dans un ordre à peu près chronologique même si celui-ci est quelquefois malmené par des parutions très différées par rapport à la date d’écriture. On en retracera rapidement l’histoire.
 
Parution
15/10/2001
Collection
é (é-crits, é-crans, é-crins)
Format
120 x 160
Broché
10 photographies en noir et blanc et couleur
144 pages
ISBN : 978-2-914381-14-7
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Paru dans la presse
1950. Naissance à Orléans.
-Diplômé des Beaux-Arts de Paris, (dessin, gravure)
-Docteur en Esthétique (Thèse sur « Les yeux verts » de Marguerite Duras, Paris I).
-Agrégé d’Arts Plastiques
Sa maîtrise d’Arts Plastiques porte sur le théâtre de S.I. Witkiewicz (Paris 1, 1976), et son DEA de littérature comparée sur « L’image écrite » (Paris VII, 1983).
Sa formation pluridisciplinaire et ses goûts personnels l’entraînent sur plusieurs voies. Comédien professionnel, il a travaillé en France et en Europe avec des metteurs en scène de théâtre (Pierre Chabert, Le Théâtre d’En face, Bruno Meyssat) et avec des chorégraphes (Mathilde Monnier, Alain Rigout, Grands Magasins, Catherine Diverres et Bernardo Montet). Il a réalisé un court-métrage, des performances, et plus tardivement, des peintures (1985-90).
Au début des années 90, il commence à explorer les « angles morts » du dispositif cinématographique. Son intervention consiste à choisir selon des critères bien définis, puis à extraire des photogrammes (c’est-à-dire des images qui apparaissent sur l’écran 1/24ème de seconde et qui sont invisibles lors d’une projection normale) pour ensuite les proposer sous la forme de tirages photographiques de grand format. Cette économie de l’image, souvent qualifiée de « conceptuelle», mobilise plusieurs registres (texte, peinture, cinéma, photographie) avec une rigueur qui n’exclut pas l’étrangeté ou l’humour.
Tandis que ses expositions se multiplient en France et à l’étranger, il commence à écrire des textes de fiction autour de son travail photographique.
1996. Il est nommé professeur associé à l’Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne).
Depuis 2002, l’œuvre s’est diversifiée. L’artiste utilise ses propres images qu’il recompose avec ses textes, ou ses dessins ou encore avec des images de cinéma qu’il s’approprie. Par ailleurs, ses ouvrages récents explorent d’autres territoires (fictionnels ou autobiographiques).