Nationale zéro

La première transeuropéenne

  • Nationale zéro

Nationale zéro

La première transeuropéenne

Pascal Aimar, Thierry Ardouin, Denis Bourges, Gilles Coulon, Olivier Culmann, Mat Jacob, Caty Jan, Philippe Lopparelli, Meyer, Patrick Tourneboeuf
Le groupe Tendance Floue (10 photographes) a décidé de photographier l’Europe en suivant une route qui traverse les vingt-cinq pays de l’Union de 2004, une transeuropéenne. La Nationale zéro. Cette route à suivre ne figure sur aucune carte. Elle commence à Chypre et se termine à Gibraltar. Aujourd’hui cette route fait 23 000 kilomètres. La Nationale zéro n’est pas un sujet photographique. C’est un trait dans l’Union, dessiné en six mois, en se passant le relais, d’étape en étape. Le hasard a mis sous leurs yeux des gens et des paysages, des histoires. Des rencontres. Aperçues sur le bord de la route, posées, parfois, en travers. La Nationale zéro existe.
Co-production
Centre des arts d’Enghien-les-Bains
Parution
22/12/2004
Collection
Hors Collection
Format
210 x 245
Anglais/Français
Leporello (dépliant)
64 photographies en couleur et noir et blanc 51 volets (soit 11 m déplié)
102 pages
ISBN : 978-2-914381-86-4
Commander
Pascal Aimar, Thierry Ardouin, Denis Bourges, Gilles Coulon, Olivier Culmann, Mat Jacob, Caty Jan, Philippe Lopparelli, Meyer, Patrick Tourneboeuf.
 
Chercher une image n’est pas une fin. C’est là que tout commence. Dans ce laboratoire, la photographie explore une chimie faite de confrontations, d’assemblages et de chocs. Avec la conviction qu’un langage peut naître des images mises en commun. Que la combinaison de douze visions subjectives du monde et de ses aléas peut esquisser une forme d’objectivité.
L’écriture de Tendance floue est à lire dans l’entre-deux des photographies, dans leur dialogue. Le sens qu’elle veut donner aux images est aussi dans leurs marges.
Tendance floue appartient à ceux qui la font, au fil des productions. Cette indépendance est garante d’une certaine forme de liberté. Elle permet à chacun de se risquer sur des terres inconnues et d’être ramené à bon port. Elle est une conscience partagée qui suit la traction du monde et garde les fous de l’attraction.
Chacun s’est embarqué avec beaucoup d’utopie dans l’histoire, commencée il y a quinze ans. Cette utopie tient bon. Sa fragilité est un gage de liberté.