Regards croisés
Regards croisés
“Regard Croisés”, un travail “semi-collectif” on dira : avec trois photographes d u collectif Tendance Floue : Mat Jacob, Meyer et Patrick Tourneboeuf ainsi que les habitants du quartier Nords de Villetaneuse qui se sont prêtés au jeu de la photographie, avec à la clé un véritable enjeu, celui de se réapproprier leur quartier.
"A Tendance Floue nous avons l’envie et l’habitude de confronter nos regards, c’est la fonction première de notre collectif. Fabriquer des histoires avec des voyages, des rencontres, raconter pour interroger. Le projet « Regards Croisés » à l’invitation de la Ville de Villetaneuse, a été pour nous une expérience particulière. Partager avec les habitants une vision de leur quartier, s’emparer de l’acte photographique pour en faire un objet commun, un outil d’échange. Ce fut un plaisir de les accompagner dans la naissance des images et d’une histoire. Nous vivons aujourd’hui une époque où il est difficile de faire ensemble, ce sont des moments rares et précieux. Nous avons appris. Le résultat est là, il démontre qu’avec de l’attention, bien évidemment, chaque regard compte."
Le livre des 25 printemps
Collectif

Dans un jardin
Collectif
Philippe Piguet, Marc Donnadieu

Fabriques de l’Europe
Collectif
Christian Caujolle

Afriphoto V
Collectif
Abel Sumo Gayvolor, Isaac Hudson Bruce Vanderpuije, Ganiyu Owadi, Gerald L. Annan-Forson

Pochette surprise
Collectif

Regards croisés
Collectif, Tendance floue
Habitants de Villetaneuse, Mat Jacob, Meyer, Patrick Tourneboeuf, Pascal Marion

De l’Europe
Collectif

Extra-Sensory
Collectif
Christophe Luxereau, Natacha Roussel, Diana Eng, Emily Albinski, Teresa Almeida, Emmanuel Cuisinier, Julie Miguiditchian, Nathalie Semon

80+80, photo_graphisme
Collectif, Christian Caujolle

Aman Iman, revue photo_graphisme 02
Collectif

La région humaine – Des corps dans la ville
Collectif, Michel Poivert
Gilles Verneret

Patrimoine (jardins) & création contemporaine
Collectif

Intérieur jour
Collectif, Julie Pellegrin

L’Afrique en regard
Collectif

Meta Visual
Collectif, Tomoe Moriyama

Tentures 2001
Collectif

Un mince vernis de réalité
Collectif
Michel Poivert, Céline Clanet, François Deladerrière, Géraldine Lay, Geoffroy Mathieu

Histoire(s) parallèle(s)
Collectif

Aman Iman, revue photo-graphique 01
Collectif

Actifs/Réactifs2
Collectif
Michel Aubry, Pierre Besson, Jean Sylvain Bieth, Philippe Cognée, Nicolas Floch, Christophe Vigouroux, Jean-Michel Sanejouand, Ipso Facto, Guillaume Paris, Jean-François Courtilat, Michel Guillet, Jean-François Guillon, Davis Rolland, Alix Delmas

Au quartier coréen
Collectif, Patricia Solini

Visa I – Littoral /L’hiver
Collectif
Dominique Legrain

L (brut d’images)
Collectif

Paysages pluriels
Collectif

Et pourtant
Collectif, Marielle Lemarchand

Autour du monde
Collectif

La Bretagne
Collectif
Jean-Claude Lemagny

Du côté d’Oradour
Collectif, Michel Frizot
Arno Gisinger, Gilles Plazy, Philippe Bertin, Fabrice Picard

Cadr’ages
Collectif
Yvon Le Men

D’Est en Ouest
Collectif
Eric Perrot, Stéphane Duroy, Graciela Iturbide, Yvon Lambert, Paulo Nozolino, Klavdij Sluban, Anthony Suau

Europe rurale 1994
Collectif

Résonance
Collectif

L’écriture de Tendance floue est à lire dans l’entre-deux des photographies, dans leur dialogue. Le sens qu’elle veut donner aux images est aussi dans leurs marges.
Tendance floue appartient à ceux qui la font, au fil des productions. Cette indépendance est garante d’une certaine forme de liberté. Elle permet à chacun de se risquer sur des terres inconnues et d’être ramené à bon port. Elle est une conscience partagée qui suit la traction du monde et garde les fous de l’attraction.
Chacun s’est embarqué avec beaucoup d’utopie dans l’histoire, commencée il y a quinze ans. Cette utopie tient bon. Sa fragilité est un gage de liberté.
Patrick Tourneboeuf
Photographe
Patrick Tourneboeuf Né en 1966 à Paris. Photographie des espaces pour parler des hommes. Sa démarche, résolument plastique et systématique, retrace la présence humaine, dans des lieux qui en sont a priori privés.
Au milieu des années 90, il s’intéresse aux lieux communs de l’espace urbain. C’est le cas de “Périphérique”, vision silencieuse du boulevard parisien. Le prétexte architectural sert d’invitation à regarder ce qui échappe. Un travail poursuivi dans “Nulle part”, sur les stations balnéaires des côtes européennes libérées des estivants. Cette observation à distance construit un discours critique en creux de l’usage des loisirs.
A partir de 2003, il consacre une partie de son travail à la fixation des stigmates de l’Histoire, avec trois séries : “La Cicatrice”, sur les traces du mur de Berlin, “La mémoire du jour J”, sur les plages du débarquement en Normandie, et “Stèles”, sur les monuments aux morts de la Grande Guerre.
Les commandes d’institutions publiques dont le Grand Palais, le château de Versailles, déclenchent, à partir des années 2000 le désir de rassembler, en une narration, son travail sur le patrimoine, complété par des travaux personnels, comme les Archives nationales. Cette recherche, “Monumental”, fait apparaître une écriture à mi-chemin entre le documentaire et un questionnement sur les ambiguïtés de la représentation du réel.


