
11 février 2010
Arrêt sur l'image - Bordeaux
Bernard Plossu" En photo, j’aime être prêt, rapide, et mon appareil est toujours réglé sur la vitesse pour ne pas " rater " le passage d’une image ! Or un jour, je me suis rendu compte que les hirondelles étaient encore plus rapides que moi ! Il y en avait souvent, dans le petit village andalou ou nous habitions, Françoise, Joaquim, Manuela et moi, et je me suis petit à petit pris au jeu de les photographier, de faire se rencontrer nos deux vitesses, la leur et la mienne… Fulgurant. Même je me demande si à certains moments, il n ‘ y en avait pas certaines qui m’avaient repéré, qui se prenaient au jeu ! Il y en a même une qui m’a dit bonjour, je crois ! et une autre qui s’est presque arrêtée pour me regarder de face ! J’eus aussi la chance de pouvoir être très près d’un nid, d ‘ou les photos de tout ce manège de la maman hirondelle nourrissant ses petits ! Voila, des images simples, presque un exposé sur ce qu’est la photographie, en quelque sorte, avec juste un objectif de 50mm., le plus proche du réel, sans effets, une manière d’attraper les hirondelles au vol en jouant avec elles, sans leur faire de mal bien sur ! en douceur, comme ça ….. des amies que j’aime ! ”
BP.
BP.

9 février 2010
Musée Carnavalet - Paris
Karen Knorr – FablesAu printemps 2010, Carnavalet se peuple d’une faune étrange ! Renard, tortue, lièvre et cigogne se mettent en scène sous l’objectif de Karen Knorr, créant au sein des fameuses period rooms du XVIIIème siècle, une animation lyrique à l’image des fables d’Ésope ou de La Fontaine.
Le musée rend ainsi hommage à Karen Knorr, photographe américano-britannique de renommée internationale, en présentant au fil des salles une quinzaine d’images. Certaines photographies seront replacées en situation, là où les prises de vue ont eu lieu entre 2003 et 2004, mais aussi dans la galerie de liaison, au premier étage du musée. Quelques images réalisées au musée Condé à Chantilly, au château de Chambord ainsi qu’au musée de la Chasse et de la Nature à Paris, viendront agrémenter la présentation.
Pour l’occasion, la maison Deyrolle prête certains spécimens comme un renard, un ragondin ou des oiseaux naturalisés qui apporteront une poésie bucolique aux salles du musée.
Dans l’oeuvre de Karen Knorr, les animaux évoluent dans l’espace de ces "sanctuaires culturels" que l’on veut habituellement protéger de la profanation des bêtes. Cette transgression ajoute une note de merveilleux, proche de l’univers de Lewis Carroll et d’Angela Carter. L’étrangeté de la série des Fables résulte aussi de la subtilité des compositions, photo-montages où l’artiste mêle la photographie analogique et l’image
digitale. L’insolite ambiguïté ainsi produite dans un décor artificiel de musée, intensifie le trouble chez l’observateur.
L’aimable bestiaire de Karen Knorr invite le visiteur à redécouvrir les décors historiques raffinés d’un des plus beaux hôtels du Marais.
Le musée rend ainsi hommage à Karen Knorr, photographe américano-britannique de renommée internationale, en présentant au fil des salles une quinzaine d’images. Certaines photographies seront replacées en situation, là où les prises de vue ont eu lieu entre 2003 et 2004, mais aussi dans la galerie de liaison, au premier étage du musée. Quelques images réalisées au musée Condé à Chantilly, au château de Chambord ainsi qu’au musée de la Chasse et de la Nature à Paris, viendront agrémenter la présentation.
Pour l’occasion, la maison Deyrolle prête certains spécimens comme un renard, un ragondin ou des oiseaux naturalisés qui apporteront une poésie bucolique aux salles du musée.
Dans l’oeuvre de Karen Knorr, les animaux évoluent dans l’espace de ces "sanctuaires culturels" que l’on veut habituellement protéger de la profanation des bêtes. Cette transgression ajoute une note de merveilleux, proche de l’univers de Lewis Carroll et d’Angela Carter. L’étrangeté de la série des Fables résulte aussi de la subtilité des compositions, photo-montages où l’artiste mêle la photographie analogique et l’image
digitale. L’insolite ambiguïté ainsi produite dans un décor artificiel de musée, intensifie le trouble chez l’observateur.
L’aimable bestiaire de Karen Knorr invite le visiteur à redécouvrir les décors historiques raffinés d’un des plus beaux hôtels du Marais.
Commissaire de l’exposition
Françoise Reynaud,
Françoise Reynaud,
conservatrice chargée des collections photographiques du musée Carnavalet
Exposition réalisée avec l’aimable collaboration de la galerie Les filles du calvaire et de la maison Deyrolle

2 février 2010
Le Cube - Issy-les-Moulineaux
Christophe Luxereau – Cube“Derrière l’horizon” propose une vision d’un futur proche ou lointain, tournant autour des questions du positionnement de l’homme dans un environnement de plus en plus informatisé et technologique.
A quoi ressemblera le monde de demain ? Une terre sans humains, de nouvelles intelligences mi-mécaniques, mi-organiques, des post-humains, des êtres hybrides, des robots ? Dans cette exposition, six artistes nous livrent leur vision.
Chacun interroge à sa manière le rapport de l’homme à la machine. Qui est l’esclave de qui ? Qui gagnera à la fin ? Et si chacun s’interpénétrait ? Des machines de plus en plus humaines, des hommes de plus en plus mécaniques ?
Le futur est une source d’inspiration primordiale pour les artistes nouveaux médias mais aussi dans la littérature, le cinéma, la science… Les différentes visions sur la relation entre l’homme et la machine qu’elles soient optimistes ou catastrophiques, soulignent comment le monde actuel nous donne les clés d’un futur déjà proche.
Une réflexion que Le Cube enrichira tout au long de ce semestre, avec une exposition photos, des conférences, des débats, des spectacles et performances en parallèle de cette exposition.
A quoi ressemblera le monde de demain ? Une terre sans humains, de nouvelles intelligences mi-mécaniques, mi-organiques, des post-humains, des êtres hybrides, des robots ? Dans cette exposition, six artistes nous livrent leur vision.
Chacun interroge à sa manière le rapport de l’homme à la machine. Qui est l’esclave de qui ? Qui gagnera à la fin ? Et si chacun s’interpénétrait ? Des machines de plus en plus humaines, des hommes de plus en plus mécaniques ?
Le futur est une source d’inspiration primordiale pour les artistes nouveaux médias mais aussi dans la littérature, le cinéma, la science… Les différentes visions sur la relation entre l’homme et la machine qu’elles soient optimistes ou catastrophiques, soulignent comment le monde actuel nous donne les clés d’un futur déjà proche.
Une réflexion que Le Cube enrichira tout au long de ce semestre, avec une exposition photos, des conférences, des débats, des spectacles et performances en parallèle de cette exposition.

1 février 2010
Fnac Forum des Halles
Christophe Beauregard – FnacIl commence sa carrière de photographe comme portraitiste pour la presse et la publicité. Il est notamment représenté par Signatures.
Depuis sa série Chirurgies (2005) (Manuel d’esthétique, Editions Filigranes), Christophe Beauregard développe un travail plastique en interrogeant les différentes formes de mise en scènes en photographie.
Depuis sa série Chirurgies (2005) (Manuel d’esthétique, Editions Filigranes), Christophe Beauregard développe un travail plastique en interrogeant les différentes formes de mise en scènes en photographie.

27 janvier 2010
Reflet Medicis - Paris
Sortie du film Suite parlée23 personnages – 23 récits mettent au jour cruauté, jouissance, honte, désarroi,blessure enfouie…
23 fictions nées de situations vécues, restées figées dans la mémoire parce qu’elles ont été la source d’un trouble.
23 confidences intimes de la rumeur à la méprise, de la maturité à la vérité.
« Des anecdotes dont ils furent le témoin ou le principal protagoniste. Une femme se confie ainsi son émotion intense le jour où, sur sa balançoire, alors que son regard plongeait par intermittence sur le jardin de ses voisins, elle entrevit une scène intime. Une autre évoque sa révélation douloureuse de voir son comportement ressembler à celui de ses parents. Un dispositif élémentaire, quelques fils ténus suffisent à étancher notre soif de fables. Ces Suites Parlées en apportent la preuve la plus tangible. »
Bref Magazine
Avec : Hiam Abbas, Simon Abkarian, Anne Azoulay, Jacques Bablon, Marc Berman, Georges Bigot, Nathalie Boutefeu, Maryline Canto, Antoine Chappey, Melchior Derouet, Denis Falgoux, Frédérique Farina, Bruno Lochet, Clémentine Mazzoni, Serge Merlin, Miglen Mirchev, Alexia Monduit, Christine Murillo, Philippe Rebbot, Catherine Schaub-Abkarian, Eric Seigne, Zinedine Soualem, Geneviève Tenne
Image Jeanne Lapoirie Son Olivier Levacon et Jean-Baptiste Haehl Montage Thomas Marchand et Aurore Frey.
Écriture des monologues Joël Brisse Musique Anne-Claire Cazalet Assistante réalisation Caroline Steff.
Production Stella Films Distribution Baba Yaga Films.

18 décembre 2009
Hôtel particulier Durey de Sauroy - Paris IIIe
Dernier jour pour la braderie de livres
17 décembre 2009
Hôtel particulier Durey de Sauroy - Paris IIIe
Soirée africaine – Oumar Ly et René Tanguy
8 décembre 2009
Hôtel particulier Durey de Sauroy - Paris IIIe
Esthétique du vide – Christophe Luxereau
22 novembre 2009
Carrousel du Louvre
Paris PhotoProgramme de rencontres/signatures
Vendredi 20 novembre
> 16h00 Sylvain Gouraud – pourlesexilés
> 16h30 Hermine Bourgadier
> 17h00 Gilbert Garcin – Mister G.
> 17h30 Bernard Guillot – Le pavillon blanc
> 18h00 Christophe Goussard – Les autres
> 18h30 Thibaut Cuisset – Une campagne photographique
> 16h30 Hermine Bourgadier
> 17h00 Gilbert Garcin – Mister G.
> 17h30 Bernard Guillot – Le pavillon blanc
> 18h00 Christophe Goussard – Les autres
> 18h30 Thibaut Cuisset – Une campagne photographique
> 19h00 Monique Deregibus – I love you for ever Hiba
> 19h15 Présentation de la revue Infra-Mince #5
avec l’Ecole Nationale de la Photographie d’Arles (éd. Actes Sud)
> 19h15 Présentation de la revue Infra-Mince #5
avec l’Ecole Nationale de la Photographie d’Arles (éd. Actes Sud)
Berlin
Stéphane Duroy
Mister G
Gilbert Garcin
Yves Gerbal, Christine Ollier
Christophe Luxereau
Christophe Luxereau
Dominique Moulon, Françoise Gaillard
Les yeux grands ouverts
Delphine Warin
Magali Jauffret, Edith Thoueille
La radicalisation du monde
Philippe Bazin
Georges Didi-Huberman, Christiane Vollaire
Hermine Bourgadier
Hermine Bourgadier
Michel Poivert
Le chemin de cécité
René Tanguy
Gaston-Paul Effa
Une campagne photographique
Thibaut Cuisset
Gilles A. Tiberghien
1297
Stéphane Duroy
Les antichambres
Anne Immelé
Corinne Maury
Dos à la mer
Geoffroy Mathieu
Asmara Dream
Marco Barbon
Cristina Ali Farah
I Love you for ever Hiba
Monique Deregibus
Les autres
Christophe Goussard
Christophe Dabitch
Hyper
Denis Darzacq
Amanda Crawley Jackson
Bons Baisers
Muriel Bordier
Lady Land
Bernard Descamps
pourlesexiles
Sylvain Gouraud
André Gunthert, Jean-Pierre Alaux, Cyrille Latour
Corpus
Catherine Poncin
Van Speybroeck Daan
Un hiver d’oise
Thierry Girard
Le pavillon blanc
Bernard Guillot

22 octobre 2009
in camera galerie - Paris
Berlin – Stéphane Duroy“Pour le malheur de l’Occident, parce que leurs destins se sont croisés, Staline, Rosa Luxembourg, Adolf Hitler, ont fait de Berlin la capitale de la douleur.
Dès sa proclamation le 9 novembre 1918 à Berlin, Weimar a eu une existence aléatoire, tant les réactions négatives ont été nombreuses et violentes, de l’intérieur mais également de l’extérieur : révolution (spartakiste), coups d’états (?. Kapp, A.Hitler), inflation (1923), dette de guerre (traité de Versailles).
Anéantie par la défaite, ces évènements ont précipité l’Allemagne dans un cauchemar de 71 ans.
Or l’élite, confuse dans ses analyses et souvent complice, n’a pas su anticiper l’enfer national-socialiste ni la suite communiste, et malgré la qualité de sa pensée, la nation allemande est devenue le laboratoire de ses propres démons.
Le 1er régime, brutal, a duré 12 ans (1933-1945) et a détruit les fondements éthiques de la civilisation occidentale.
En réaction, le 2e régime (1961-1989), pétri de bonnes intentions, n’a pas pu en définitive contenir ses pulsions totalitaires. Il a ruiné l’utopie socialiste en 28 ans.
Cette tragédie allemande a connu son épilogue le 9 novembre 1989 avec la chute du Mur.”
Dès sa proclamation le 9 novembre 1918 à Berlin, Weimar a eu une existence aléatoire, tant les réactions négatives ont été nombreuses et violentes, de l’intérieur mais également de l’extérieur : révolution (spartakiste), coups d’états (?. Kapp, A.Hitler), inflation (1923), dette de guerre (traité de Versailles).
Anéantie par la défaite, ces évènements ont précipité l’Allemagne dans un cauchemar de 71 ans.
Or l’élite, confuse dans ses analyses et souvent complice, n’a pas su anticiper l’enfer national-socialiste ni la suite communiste, et malgré la qualité de sa pensée, la nation allemande est devenue le laboratoire de ses propres démons.
Le 1er régime, brutal, a duré 12 ans (1933-1945) et a détruit les fondements éthiques de la civilisation occidentale.
En réaction, le 2e régime (1961-1989), pétri de bonnes intentions, n’a pas pu en définitive contenir ses pulsions totalitaires. Il a ruiné l’utopie socialiste en 28 ans.
Cette tragédie allemande a connu son épilogue le 9 novembre 1989 avec la chute du Mur.”
Stéphane Duroy, juillet 2009

16 octobre 2009
Galerie Numeriscausa - Paris
Christophe LuxereauEntre publicité et image de mode, les photographies de Christophe Luxereau semblent délicieusement osciller, faisant foisonner le luxe de détails et d’éléments esthétiques qui caractérisent ces deux genres. Les femmes y sont belles, les cadrages précieux et la mise en scène soignée. Elles semblent évoluer dans un monde de design gracieux et facile, aux lignes délicatement épurées.