Je suis allée à la mine de Vulcan pour la première fois en 2005. Je me demande toujours comment j’ai atterri là, qu’est qui m’a poussé à aller  à Valea Jiului ?  Je ne connaissais personne, je n’avais jamais vu un mineur ; quand les mineurs sont descendus dans la rue à Bucarest en 1992, je n’avais pas la télévision ;  mon père n’était pas mineur, je n’ai jamais vécu dans une région minière. Quelque chose m’a poussé à aller à Valea Jiului.
L’histoire de l’exploitation minière dans la Valée commence en 1840, connaît une période de gloire sous Ceausescu, pour arriver à la fermeture successive des mines à partir de 1999 jusqu’à présent. C’est une histoire fort connue en Europe, celle des villes minières. Les mines sont devenues non rentables.  La population d’une région entière est au chômage.
Gabriela Lupu a fouillé les mines de l’ouest de la Roumanie pour dénicher des instants de la vie des hommes qui creusent pour ramener à la surface les trésors de la terre. Ce n’est pas une vie facile, mais les mineurs ont toujours le sourire aux lèvres. Les mines, l’un des secteurs industriels les plus importants à l’époque communiste en Roumanie, ont mal supporté la transition vers le libre marché. La majorité d’entre elles ont été fermées. Celles qui fonctionnent encore s’appuient sur de vieilles technologies, ce qui n’améliore pas la vie des mineurs.
Co-production
Institut Culturel de Roumanie
Parution
07/03/2013
Collection
Hors Collection
Format
170 x 240
Relié couverture cartonnée
55 photographies en couleur
96 pages
ISBN : 978-2-35046-280-6
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Paru dans la presse

Gabriela Lupu

Dessinateur, Photographe

Gabriela Lupu Après des études de sociologie étudie la photographie à l’Ecole Populaire d’Art de Brasov, en Roumanie. Le centre d’intérêt dans la photo de Gabriela Lupu c’est l’être humain. Elle photographie l’homme au travers de ses activités quotidiennes dans son environnement et son espace de vie. Elle essaie d’attraper sur la pellicule les moments de relâche, lorsque l’homme oublie pour quelques secondes son masque, et donne à voir son intimité.
Frédérique Chapuis est journaliste à Télérama, auteur et commissaire d’exposition. Elle a beaucoup écrit sur des artistes africains ou ayant travaillés en Afrique. Il y a quelques années elle a découvert ce photographe Oumar Ly a Podor au Sénégal.