340 km de travaux, 9000 collaborateurs, 1500 engins de chantier… trois chiffres qui dressent le portrait du plus grand chantier linéaire d’Europe. Pourtant, la construction de cette nouvelle ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux n’aura pris que 6 ans. Un exploit technique, d’organisation et humain, qui force l’admiration et qui a été rendu possible grâce à ces hommes et ces femmes emportés par une même passion et vers un même objectif.

Marc Montméat a pu poser pendant 5 ans son regard en toute liberté sur ce chantier d’exception. Il en livre une interprétation qui nous plonge dans une réalité singulière, peu connue, où les éléments –la terre, l’eau, l’acier, le béton, les hommes- racontent une histoire de la modernité.

En reliant Paris à Bordeaux en 2h, au lieu de 3h15 aujourd’hui, la ligne va rapprocher les villes et contribuer à la mobilité des bassins de population entre Paris et le grand Sud-Ouest. Mais c’est également les autres destinations nationales et transeuropéennes qui pourront bénéficier du nouveau tronçon.
Une ligne à grande vitesse, ou LGV, est une ligne ferroviaire construite spécialement pour permettre la circulation de trains à grande vitesse, initialement au-dessus de 200 km/h, aujourd’hui à partir de 220 km/h.