
La compétition regroupe ainsi une trentaine de films-prototypes ou vidéos d’artistes répartis en 5 programmes. Les soirées officielles permettent une présentation des films par les réalisateurs.
Rima Samman

Muriel Pic est chercheur à l’institut de littérature française de l’université de Neuchâtel.
Christian Prigent est poète. Il a publié plus d’une quarantaine d’ouvrages, essentiellement chez POL.

En contrepoint à la présentation des photographies de Patrizia Di Fiore, l’artiste et cinéaste Frédéric Ramade réalisera dans la galerie une installation en lien avec son film « Ode pavillonnaire » où il évoque le pavillon de ses parents construit dans les années soixante-dix, lieu de sa jeunesse et sujet des réflexions de l’artiste qu’il est devenu aujourd’hui.
L’exposition est l’occasion de la publication du livre « Marges » par le Pôle Image Haute-Normandie et l’éditeur Filigranes avec l’aide du Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement (CAUE) de l’Eure et de la Maison de l’Architecture de Haute-Normandie.
Animation :
Projection du film : "Ode pavillonaire", de Frédéric Ramade, 2008, 48", le jeudi 9 juin à 18h à la galerie photo, rue de la chaîne à Rouen, suivie d’une rencontre avec les artistes; Michel Rousset, directeur du CAUE de l’Eure et Pascal Victor, président de la Maison de l’Architecture de Haute-Normandie.


En réalisant une importante série de photographies nouvelles, centrée sur les personnes qui animent ou qui visitent le musée, Rip Hopkins nous livre une vision de ce lieu vivant et étonnant au coeur d’un site forestier pittoresque, propice à l’imagination poétique. Jouant avec l’idée que le monde pourrait disparaître en 2012, le photographe illustre les comportements que nous pourrions adopter si, brusquement, il ne restait que des bribes éparses de civilisation et que nous devions tout réinventer, à la manière des hommes préhistoriques. Le musée de Préhistoire comme dernier ilot d’humanité…
Dans ce palais moderne abritant les vestiges ténus d’une humanité à jamais disparue, la trajectoire de Rip Hopkins a croisé celle de l’écrivain Christophe Donner qui, l’espace d’un instant, a délaissé les champs de courses pour écrire, à sa manière, l’histoire d’un musée de fer et de béton, peuplé d’êtres de chair et de sentiments.
À la frontière entre approche documentaire et expression artistique, le travail de Rip Hopkins figure dans plusieurs collections internationales. Il est membre de l’agence VU et est représenté par la galerie Le Réverbère, à Lyon.
48 avenue Étienne Dailly – 77140 Nemours
Tél. : 01 64 78 54 80
www.seine-et-marne.fr
