D’abord photographe de presse, Stéphane Duroy s’est peu à peu éloigné des médias pour développer ses projets personnels qu’il finalise dans des livres et des expositions.
Il photographie peu, avec une grande économie de moyens et un traitement subtil et sans effet de la couleur (qu’il mêle au noir et blanc) pour explorer une Europe du XXe siècle marquée par deux guerres atroces dont il questionne la mémoire.
Son parcours en Europe est marqué par une tonalité sourde, grave mais sans pathos, qui installe un temps d’où l’anecdote est absolument exclue pour laisser place à une forme de désolation.
Poursuivant une approche à la fois documentaire et conceptuelle, son œuvre installe un constat désabusé sur le XXe siècle et ses conséquences contemporaines.
Cette description simple et frontale de la détresse humaine et de ses frustrations interminables, réactualise les injustices profondes, qui au XIXe et XXesiècle ont généré théories et cataclysmes.
 
Ce livre est tiré à 800 exemplaires.
Ce titre est actuellement épuisé et il nous reste très peu d’exemplaires de cet ouvrage, ce qui explique le prix actuel de 50 €

Stéphane Duroy

Photographe

Stéphane Duroy commence en 1977 un travail sur la grande mutation que connaît l’Angleterre à l’époque du thatcherisme… Parallèlement, il entreprend en 1980, un travail sur Berlin-Ouest, qui le conduira, après la chute du Mur, dans l’ex-Allemagne de l’Est et en Pologne. En 1991, il reçoit, au World Press Photo, le premier prix dans la catégorie “nature et environnement” pour sa photo sur la pollution dans l’ex-République démocratique allemande. Il reçoit, en 2003, une bourse de la Fondation Calouste Gulbenkian qui lui permet de faire ce travail sur le Portugal.
Huit livres de Stéphane Duroy aux éditions Filigranes :
Une saison en Lorraine (1998) ; L’Europe du silence (2000) ; Cercle de famille (2004) ; Unknown (2007) ; Berlin (2009) ; 1297 (2009) ;  Distress (2011) et Geisterbild (2012)