
Programmation d’expositions et de rencontres consacrées à Bernard Lamarche-Vadel (1949 – 2000),critique d’art, poète, essayiste, romancier (lauréat du prix Goncourt du premier roman en 1994),conseiller artistique de l’artothèque de Vitré de 1989 à 2000.
Les archives de Bernard Lamarche-Vadel sont conservées par l’IMEC
Unique – Du 15.09 au 30.10.2010
GALERIE DE L’ARTOTHÈQUE – GRENOBLE
Jean-Michel Alberola, estampes 2005-2010 – Du 20.09 au 30.10.2010
GALERIE DE L’ARTOTHÈQUE – CAEN
Quelques-uns d’entre nous – Du 24.09 au 06.11.2010
GALERIE DE L’ARTOTHÈQUE – ANNECY
La figuration libre – Du 05.10 au 20.11.2010
GALERIE LE LIEU – LORIENT
L’atelier photographique français – Du 08.10 au 05.12.2010
ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ART – QUIMPER
Une situation – Du 14.10 au 03.12.2010
GALERIE DE L’IMAGERIE – LANNION
Conversations entre oeuvres – Du 16.10 au 27.11.2010
GALERIE LE CARRÉ D’ART – CHARTRES DE BRETAGNE
Vitré (1992) : Une commande, un livre – Du 21.10 au 27.11.2010
GALERIE DE L’ARTOTHÈQUE – VITRÉ
Au-delà d’un visage, un portrait de B.L.V. – Du 23.10 au 19.12.2010
CENTRE ATLANTIQUE DE LA PHOTOGRAPHIE – BREST
Bovary, Magdi Senadji / La visite, Nicolas Comment – Du 05.11 au 22.12.2010



“ En sismographe méthodique et précis, la caméra enregistre le vacillement du regard, le dessèchement de la gorge, les minuscules convulsions de la voix. Et, comme si quelqu’un, quelque part, se faisait un sang d’encre – nous ? – en prenant la mesure de ce qui vient d’être énoncé, un noir de quelques secondes sépare chaque confession de la suivante. C’est tout ? Oui c’est tout. Nous voici entré de plain-pied dans la matière humaine, cette pâte où la moindre brise, le plus modeste des courants d’air vient imprimer des abîmes et creuser des gouffres. Il reste à noter enfin que, dans un entêtement admirable, Joël Brisse et Marie Vermillard font – contre vents et marées – du cinéma comme ils l’entendent… un cinéma fait du regard tout à la fois curieux, émerveillé, interrogatif et inquiet qu’ils posent chaque jour sur le monde.

"C’est en abandonnant tout préjugé contre le caractère expérimental et minimaliste du projet, contre son apparente absence de cohérence dramaturgique, que l’on en découvre la richesse. Au fil de ces confidences que les comédiens distillent avec un tel naturel que l’on peut se demander s’il ne s’agit pas d’un souvenir intime (documentaire ou fiction ?), le concept de Joël Brisse et Marie Vermillard s’impose comme un recueil de nouvelles dont le trait d’union serait le trouble, et l’impact émotionnel qu’il produit chez le spectateur. Les histoires de traumas plus ou moins douloureux que raconte Joël Brisse rejoignent un terreau collectif, traduisent une expérience humaine suffisamment partagée, pour que personne ne soit indifférent à ce qui n’apparaîtrait qu’à tort comme des anecdotes personnelles. Il y a quelque chose dans ces souvenirs imaginaires qui touche un point sensible en nous, évoque une expérience analogue, suscite une complicité."
Les fiches du cinéma – Roland Hélié
“ En sismographe méthodique et précis, la caméra enregistre le vacillement du regard, le dessèchement de la gorge, les minuscules convulsions de la voix. Et, comme si quelqu’un, quelque part, se faisait un sang d’encre – nous ? – en prenant la mesure de ce qui vient d’être énoncé, un noir de quelques secondes sépare chaque confession de la suivante. C’est tout ? Oui c’est tout. Nous voici entré de plain-pied dans la matière humaine, cette pâte où la moindre brise, le plus modeste des courants d’air vient imprimer des abîmes et creuser des gouffres. Il reste à noter enfin que, dans un entêtement admirable, Joël Brisse et Marie Vermillard font – contre vents et marées – du cinéma comme ils l’entendent… un cinéma fait du regard tout à la fois curieux, émerveillé, interrogatif et inquiet qu’ils posent chaque jour sur le monde.

Prolongeant la présentation vendéenne, le musée complète sa sélection en privilégiant les photographies et vidéos récentes réalisées par Philippe Bazin à Porto, en Pologne, en Albanie mais également à Douvres, à Calais et à Bilbao.
Près de 150 photographies et vidéos seront ainsi réunies dans les salles du musée et notamment la série complète des Adolescents de Calais, réalisée en 1993-1995 et qui sera l’occasion d’un grand rendez-vous.