L’enjeu de ce travail, après les tragédies de l’Europe du xxe siècle, sera d’envisager l’Amérique comme terre d’accueil, réceptacle des drames de la vieille Europe, transposition optimiste de la misère, de la brutalité des guerres et révolutions.
L’exil impose à l’homme américain une mutation radicale qui lui permet au prix d’un reniement de sa propre mémoire, d’intégrer une nouvelle conçeption du monde fondée sur l’éphémère, l’abandon et le mouvement perpétuel, proche du nomadisme.
Structuré par son destin d’exilé, ce peuple puisa sa force et son inventivité dans la rupture. La nostalgie devient mortifère et l’avenir trop distant pour en rêver. Il reste alors le privilège de créer l’instant et de s’adapter.
Ce travail photographique né d’un fort parti pris ignore les grands mouvements de cette “jeune civilisation” où information, spiritualité, environnement, culture, diplomatie, riment avec consommation et profit.
L’exil impose à l’homme américain une mutation radicale qui lui permet au prix d’un reniement de sa propre mémoire, d’intégrer une nouvelle conçeption du monde fondée sur l’éphémère, l’abandon et le mouvement perpétuel, proche du nomadisme.
Structuré par son destin d’exilé, ce peuple puisa sa force et son inventivité dans la rupture. La nostalgie devient mortifère et l’avenir trop distant pour en rêver. Il reste alors le privilège de créer l’instant et de s’adapter.
Ce travail photographique né d’un fort parti pris ignore les grands mouvements de cette “jeune civilisation” où information, spiritualité, environnement, culture, diplomatie, riment avec consommation et profit.
Stéphane Duroy
Photographe

Stéphane Duroy commence en 1977 un travail sur la grande mutation que connaît l’Angleterre à l’époque du thatcherisme… Parallèlement, il entreprend en 1980, un travail sur Berlin-Ouest, qui le conduira, après la chute du Mur, dans l’ex-Allemagne de l’Est et en Pologne. En 1991, il reçoit, au World Press Photo, le premier prix dans la catégorie “nature et environnement” pour sa photo sur la pollution dans l’ex-République démocratique allemande. Il reçoit, en 2003, une bourse de la Fondation Calouste Gulbenkian qui lui permet de faire ce travail sur le Portugal.
Huit livres de Stéphane Duroy aux éditions Filigranes :
Une saison en Lorraine (1998) ; L’Europe du silence (2000) ; Cercle de famille (2004) ; Unknown (2007) ; Berlin (2009) ; 1297 (2009) ; Distress (2011) et Geisterbild (2012)
Huit livres de Stéphane Duroy aux éditions Filigranes :
Une saison en Lorraine (1998) ; L’Europe du silence (2000) ; Cercle de famille (2004) ; Unknown (2007) ; Berlin (2009) ; 1297 (2009) ; Distress (2011) et Geisterbild (2012)
Rencontres avec Stéphane Duroy
Stéphane Duroy
Sophie Bernard

Quel temps il fait, Stéphane Duroy ?
Ezra Nahmad
Stéphane Duroy

Unknown #2
Stéphane Duroy

Geisterbild
Stéphane Duroy

Distress
Stéphane Duroy

Berlin
Stéphane Duroy

1297
Stéphane Duroy

Unknown
Stéphane Duroy

Cercle de famille
Stéphane Duroy

L’Europe du silence
Stéphane Duroy
Eric Perrot

Une saison en Lorraine
Stéphane Duroy
Eric Perrot

D’Est en Ouest
Collectif
Eric Perrot, Stéphane Duroy, Graciela Iturbide, Yvon Lambert, Paulo Nozolino, Klavdij Sluban, Anthony Suau
