Deauville, la nuit, le jour.
Dans ce décor – un village de western – une femme passe.
Entre le Casino et l’hôtel Le Normandy, une Mustang, feux allumés, l’attend.
Toutes les mythologies de la ville se reflètent dans le rétroviseur.
Dérive psychogéographique, cavale polysémique…
Un polar se déroule face au Port d’Antifer et aux lumières du Havre.
Le vent marin essaime les pièces à conviction : cinquante trois photographies couleurs qui sont comme les cailloux du petit Poucet qu’un texte de l’auteur, cimente.

Photographe, auteur-compositeur, Nicolas Comment est un habitué des voyages sentimentaux et autres errances photobiographiques. Ses séries ont pour théâtre Mexico, Prague ou Tanger, ces lieux mythiques, antres littéraires… “Cavale” s’inscrit dans cette tradition de la “déambulation psychogéographique”. Balade géopolitique, fiction intime.

Nous sommes en 2019. Laura Serani, directrice artistique du festival Planche(s) Contact invite Nicolas Comment en résidence artistique à Deauville. Ainsi commence “Cavale” : une série photo-littéraire protéiforme qui se lit comme un tableau à entrées multiples contant la cavale imaginaire d’une femme qui se libère de ses liens.

Parution
22/03/2021
Collection
Hors Collection
Format
140 x 210
Français
Couture Singer apparente
53 photographies en couleurs
64 pages
ISBN : 978-2-35046-533-3
Paru dans la presse
Ouvrage imprimé à cinq cent exemplaires, dont cinquante tirages de tête accompagnés d’une photographie originale* au format 13 x 18 cm, estampillée et signée. * Cinq images différentes, tirées chacune à dix exemplaires
  • Cavale
    Photo #1
  • Cavale
    Photo #2
  • Cavale
    Photo #3
  • Cavale
    Photo #4
  • Cavale
    Photo #5
  • Cavale
    Photo #6
  • Cavale
    Photo #7
Commander

Nicolas Comment

Auteur, Musicien, Photographe

Photographe et auteur-compositeur, diplômé de l’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon (1997) et de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (1999), Nicolas Comment publie son premier livre de photographies en 2001, aux éditions Filigranes : « La desserte » (texte d’André S. Labarthe), qui sera suivi par « Le point » en 2003 et « A*** » en 2004 (textes de Bernard Noël).
En 2005, sa rencontre avec Rodolphe Burger, puis avec Jacques Higelin et Yves Simon pour lesquels il travaille sur deux albums (« Amor doloroso » et « Rumeurs », 2006), le rapproche du monde de la musique, jusqu’à ce que le producteur Jean-Louis Piérot (Les Valentins / Daho) lui propose de l’accompagner dans la réalisation d’un projet musical personnel dont le CD-livre « Est-ce l’Est ? (Berliner romanze) », paru en 2008, constitue le premier volet.
En collaboration avec Patrick Le Bescont, Nicolas Comment a par ailleurs créé la revue « Saison » aux éditions Filigranes et publie avec Anne-Lise Broyer un livre sur la ville de Prague : « Fading » (2006).
En 2010, il enregistre un premier album produit par Marc Collin (Nouvelle Vague), qui sera salué par la presse : « Nous étions Dieu » (Kwaidan / Discograph).
En 2012, suite à la publication du livre « La visite », il adapte en musique, avec Xavier Waechter, le dernier recueil de poèmes de l’écrivain Bernard Lamarche-Vadel :
« Retrouvailles », qui sort sur le label de jazz Bonsaï Music. La même année, il expose à la galerie VU’(Paris) une nouvelle série d’images, fruit d’une résidence photographique effectuée au Mexique et publie le livre « Mexico City Waltz », chez Filigranes.
En 2014, parallèlement à la publication du livre « T(ange)r » (accompagné d’une postface de Gérard Manset et d’un 45 tours contenant deux chansons inédites), il expose de décembre 2014 à janvier 2015 à la galerie 127 (Marrakech) une nouvelle série de photographies réalisées au Maroc.
Son deuxième album solo, « Rose planète », (Kwaidan / Because) sort en version CD en 2015 et en version 33 T en 2016 (Mediapop) tandis que l’exposition collective « Being beauteous » (avec A.-L. Broyer, A. Da Cunha, M. Maurel de Maillé) poursuit sa route dans différents musées français pendant toute l’année 2015.
En 2016, Nicolas Comment présente à Paris une vaste exposition en duo avec le photographe Bernard Plossu, « Identification d’une ville ». Puis il expose à Vichy, dans le cadre du festival « Portrait(s) », une nouvelle série d’images consacrée à sa compagne, Milo, qui fait l’objet de la publication du livre « Milo (Songbook) » aux éditions Chic Medias.
En 2017, il obtient le prix « Résidence pour la photographie » de la Fondation des Treilles, ce qui lui permet de réaliser un nouveau travail photographique et musical sur les traces du poète rimbaldien Germain Nouveau durant l’année 2018.
Son « Journal à rebours (1991-1999) », constitué de ses premières photographies en noir et blanc et de textes d’archives, paraîtra en avril 2019.