15 juin 2012
L'Abbaye de Jumièges
Bernard Plossu
L’abbaye de Jumièges est un des plus beaux et des plus étranges monuments de France. Après avoir été, dès sa fondation au VIIe siècle, un des monastères bénédictins les plus puissants de Normandie, elle est détruite, comme beaucoup d’établissements religieux, après la Révolution et transformée en carrière de pierre. Si deux tiers environ de ses bâtiments ont disparu, ses parties les plus importantes ont toutefois résisté à la démolition, en particulier son abbatiale romane, dont les tours privées de toitures dominent de près de 50 mètres un des méandres que la Seine forme en aval de Rouen.
A l’extérieur, le contraste est frappant entre cette architecture orgueilleuse et le calme du village de Jumièges entouré de ses plantations de fruitiers. A l’intérieur de l’enceinte, les jardins de l’abbaye, remodelés en parc à l’anglaise au XIXe siècle, forment un vaste paysage romantique où la végétation et les perspectives suggèrent une relation à la ruine toute différente.
En mai 2010, Bernard Plossu est venu voir l’abbaye de Jumièges. Les photographies qu’il a rapportées de cette visite font l’objet de cette exposition, installée pendant tout l’été 2012 dans les salons de l’abbaye. Les 39 tirages noir et blanc choisis par l’auteur dans deux formats de petite dimension, présentent comme une série de fragments du parc de l’abbaye, saisis au cours de sa promenade, par un temps couvert de printemps.
25 mai 2012
Floirac et Bassens
2 rencontres avec Anne Laure Boyer
Après quatre années de création sur "Déménagements", et une année à cheminer aux côtés d’Amélie Daems, anthropologue associée au projet, je suis vriament très heureuse de vous présenter le livre qui retrace les étapes de ma résidence autour de la rénovation urbaine du quartier Libération à Floirac. Ce livre est dédié aux immeubles démolis et à la multitude de ceux qui les ont habités. Le livre sera présenté dans deux médiathèques de la Rive droite, avec un extrait du texte écrit par Amélie Daems, lu par la conteuse Cécile Delhommeau.
23 mai 2012
Université Lumière Lyon 2
Rencontre avec Arnaud Claass
Avec son nouveau livre, Le Réel de la photographie, Arnaud Claass se livre à un ensemble de ré!exions sur la richesse de la relation au monde induite par ce médium.
L’ouvrage ne cherche pourtant pas à dresser une théorie de la photographie. Son titre ne renvoie pas à un réel en soi, dont les images fourniraient des attestations irréfutables ; mais pas davantage à une dé"ance totale, sans doute impossible. Quelles que soient ses modalités, la photographie traduit un certain réel en un autre. Entre les deux existent des dialogues de nature variable, qui enchantent, stimulent ou mettent à l’épreuve notre rapport au visible.
L’auteur examine notre besoin de clarté et notre joie à user du regard comme d’un langage. S’appuyant sur de nombreux exemples historiques et contemporains, il aborde les rôles de la photographie dans l’invention de nouvelles temporalités ou dans notre saisissement par la beauté, mais aussi les métamorphoses de ses liens avec l’esthétique, l’information, le champ littéraire, les mutations technologiques.
21 mai 2012
INHA - Paris
Séminaire Arnaud Claass
Avec son nouveau livre de textes, Le Réel de la photographie (*) Arnaud Claass déroule un ensemble inédit de réflexions sur la richesse et la diversité de la relation au monde induite par ce médium. L’ouvrage ne cherche pas à bâtir une théorie de la photographie : dès l’avant-propos, l’auteur précise que la nature même de l’objet rendrait impossible une telle tentative.
Le titre ne renvoie pas à un réel en soi, dont les images fourniraient des attestations irréfutables ; mais pas davantage à une défiance totale, sans doute impensable : « Les images sont des objets auxquels nous aimons croire, mais aussi ne pas croire ».
Derrière ses « effets de vérité », où semble se dire une présence immédiate des choses, la photographie, même la plus directe, traduit un certain réel en un autre. Entre les deux s’engagent des dialogues de nature variable, pacifiques ou conflictuels. Ces derniers enchantent, stimulent ou défont notre rapport au visible.
Le livre s’appuie sur de nombreux exemples d’œuvres historiques et contemporaines. Il aborde les rôles de la photographie dans l’invention de nouvelles temporalités, dans notre idée de la beauté, mais aussi dans les métamorphoses de ses liens avec l’information, la scène sociale, le champ littéraire, le marché de l’art, les mutations technologiques…
L’ouvrage est donc un écrit traversé par des enjeux multiples, parfois sur un mode polémique. Il se présente comme un cheminement au long d’une séquence de méditations de longueur variable, parfois étendues jusqu’aux dimensions de l’essai – comme si sa forme était une parabole de l’activité du marcheur, si importante dans la production photographique d’Arnaud Claass.
16 mai 2012
Fondation d'entreprise Ricard, Paris
Rencontre avec Jean-Marc Chapoulie
Jean-Marc Chapoulie a résidé sur plusieurs séjours dans un lieu clos, celui de la cinémathèque de Bretagne, invité par Le Quartier à Quimper. Cet ouvrage est le récit en texte et images de ce qu’il a pu vivre, découvrir, voir dans cet espace. La Cinémathèque de Bretagne collecte, restaure, conserve et diffuse des films tournés en Bretagne ou par des bretons et surtout les films d’amateurs.
C’est l’angle du cinéma d’amateurs que Jean-Marc Chapoulie s’est intéressé, car le fonds est constitué de 22 800 films, vidéos et bandes son. Ce récit très vivant raconte les personnes qu’il a pu rencontrés, des histoires de films qu’il a vu et ceci avec de la distance et de l’humour. Ce texte est continu et entrecoupé d’images qu’il a fait sur place.
 
En partenariat avec :
Le Quartier, Quimper et la Cinémathèque de Bretagne.
 
12 mai 2012
Marion Meyer Contemporain - Paris
Jan Kopp

Marion Meyer Contemporain présente pour la première fois le travail de Jan Kopp en mai prochain : l’exposition regroupera vidéos, sculptures et dessins.
Elle s’articulera autour des notions de rythme et de mesure du temps éprouvés à l’échelle des perceptions quotidiennes de l’artiste. Ces notions seront particulièrement sensibles à travers la vidéo d’animation Das Gebäude, qui met en scène la lente transformation d’un bâtiment berlinois qu’il observe depuis plusieurs années. L’économie des moyens employés (crayon de papier, gomme, support papier parfois laissé apparent) rend particulièrement visible ce paradoxe entre fragilité imperceptible et mouvement inexorable.

Né en 1970 à Francfort/Main, Jan Kopp vit et travaille entre Paris et Berlin.
Une importante exposition lui a été consacrée à l’Abbaye de Maubuisson (Val d’Oise) en 2011. Actuellement, Le Tourniquet (2011), fruit d’une expérience sur le médium du dessin, est visible dans trois lieux : au Collège des Bernardins à Paris, au Fresnoy dans l’exposition collective Visions fugitives, et au FRAC Alsace pour Affinités déchirures & attractions.

5 mai 2012
CPIF - Pontault-Combault
Vincent Debanne
L’exposition personnelle de Vincent Debanne au CPIF rassemblera les dernières séries de l’artiste qui ont en commun d’explorer notre cadre de vie contemporain dans sa dimension sociale et politique, à l’aune d’une fine connaissance de l’histoire visuelle et par un savant recours au montage numérique.
6 avril 2012
Paris
Gérard Manset à la Galerie VU’
La Galerie VU’ présente, pour la première fois, une sélection de photographies de Gérard Manset, auteur-compositeur et interprète, figure discrète mais fondamentale de la scène musicale française, un grand voyageur aussi passionné de dessin, de peinture, d’écriture et de photographie. L’exposition présente une sélection de photographies réalisées dans les années 1970-1990 qui ont inspiré le livre «La terre endormie» qui sort simultanément chez Filigranes Editions.
7 février 2012
Arsenal - Metz
Eric Rondepierre à Metz
Le titre de l’exposition : Documents, Scènes, Légendes (qui reprend les initiales de la dernière série) regroupe, dans sa grande généralité, trois composantes de l’exposition : certaines photographies sont à la fois des documents reproduits (quelquefois remaniés) et des scènes (issues de films de fiction, avec des personnages en représentation). Enfin, ces « documents fictionnels » sont légendés – dans la photo elle-même ou à côté, dans les livres de l’auteur, ou encore par le spectateur invité à développer librement la charge narrative que ces images induisent en son esprit. La plupart des œuvres sont ces trois choses à la fois, la dernière série les reprend en les rendant méconnaissables : DSL est à la fois un travail aux composantes technologiques contemporaines et, comme l’indique Dominique Païni dans la préface du catalogue*, un geste qui fait signe vers des pratiques anciennes comme le vitrail ou la mosaïque.
2 février 2012
L'Atelier - Nantes
Corinne Mercadier à Nantes
"Années-lumière" est la première exposition personnelle de Corinne Mercadier à Nantes et c’est aussi l’occasion de retracer son parcours à travers sept séries de photographies jalonnant une vingtaine d’années de travail. Elle présente pour la première fois cinq photographies de sa nouvelle série Solo.
 
2 décembre 2011
Le Point Ephémère
B.B.#3
3 novembre 2011
l'Académie des beaux-arts
Marion Poussier Prix de photographie
L’Académie des beaux-arts a créé le Prix de Photographie en 2007 à l’initiative de Marc Ladreit de Lacharrière, membre de l’Académie. Ce prix a pour vocation d’aider des photographes confirmés à réaliser un projet significatif et à le faire connaître au public. D’un montant de 15.000 euros, il récompense un photographe français ou étranger travaillant en France, sans limite d’âge, auteur d’un projet photographique réalisé et exposé à l’Institut de France dans l’année suivant son attribution. Le lauréat du Prix de Photographie 2011 sera annoncé le 26 octobre prochain à l’Académie des beaux-arts.
À l’occasion de l’exposition, la Revue des Deux Mondes publie un hors-série consacré au projet famille de Marion Poussier. Les éditions Filigranes publient également à cette occasion un livre d’artiste composé de 20 photographies réalisées par Marion Poussier dans le cadre de son projet. Cette exposition est réalisée grâce au mécénat exclusif de Marc Ladreit de Lacharrière (FIMALAC)